A propos de succession.

L'État nous taxe tout au long de notre vie, et bien sûr, même après. Aujourd'hui, l'évolution des valeurs immobilières peut rapidement créer des fortunes se chiffrant en millions d'euros. Les héritiers uniques sont particulièrement exposés, car les taux marginaux des droits de succession augmentent très rapidement. Par exemple, le taux marginal des droits de succession atteint déjà 40 % à partir d'un million d'euros d'héritage. Heureusement, il existe des solutions pour limiter cette charge. Plutôt que de faire de votre enfant l'héritier unique, ce qui entraînerait des taux marginaux exorbitants, vous pouvez le désigner comme légataire universel dans votre testament !

Le légataire universel, au lieu d'accepter ou de refuser l'héritage dans son ensemble, peut choisir de le diviser comme il le souhaite, en transférant une partie directement aux petits-enfants, tout en conservant l'usufruit. Vous l'avez compris, au lieu de payer des taux marginaux de 30 % (à partir de 500 000 €) ou 40 % (à partir de 1 million d'euros), l'héritage est découpé en petites parts, qui restent soumises à des taux marginaux plus faibles. Exemple : un héritage de 1,5 million d'euros est taxé à 30 % au-delà de 500 000 € et à 40 % à partir de 1 million. Si cet héritage est réparti en tranches de 500 000 € entre trois personnes (un enfant et deux petits-enfants), le taux marginal ne dépasse jamais 20 %. C’est beau la vie !

N'hésitez pas à consulter votre notaire, qui maîtrisera parfaitement ce dispositif, et cela ne prend que peu de temps. L'avantage ? Vous garderez le contrôle complet sur votre patrimoine et éviterez qu'une grande partie de votre œuvre de vie ne s'évapore dans les droits de succession.