Baisse de production de crédit immobilier en ce début 2021

La baisse de production de crédit immobilier en ce début d’année. 

Même si la pandémie de COVID-19 n’a pas fondamentalement arrêté les ambitions d’un grand nombre d’acheteurs, dès lors qu’on s’intéresse aux chiffres relatifs à la production de crédits immobiliers on remarque une baisse significative. Ainsi donc, le marché immobilier semble pâtir des fluctuations du marché économique, mais il faut observer de plus près ces fluctuations et les conséquences qu’elles impliquent. 

Ausmeister analyse pour vous la baisse de production de crédit immobilier afin de mettre en relief les conséquences sur le marché de l’immobilier. 

  • Une baisse enregistrée début 2021

Le mois de janvier 2021 a marqué par sa baisse de production de crédits immobiliers par rapport à la même période l’année passée : en janvier 2020, la production était de 23,3 milliards d’euros, mais cette année, elle n’est « que » de 18,4 milliards d’euros. En dehors des renégociations, la baisse enregistrée est de 21%. Mais le plus intéressant est que cette baisse est encore en marche : le taux de janvier est en baisse par rapport au taux de décembre, et la baisse d’un mois à l’autre est conséquente : la baisse enregistrée est de 9%, passant de 20,2 milliards à 18,4 milliards d’euros. Ici encore, en dehors des renégociations, la baisse enregistrée est supérieure : -10,4%. 

  • L’analyse de Sandrine Allonier, directrice des études Vousfinancer

La directrice des études « Vousfinancer » explique cette baisse de production du crédit immobilier de la sorte : « L’année 2020 avait été marquée par un démarrage très dynamique au premier trimestre lié à une très forte demande de crédits, qui a ensuite été stoppée net avec l’arrivée du premier confinement mi-mars. En outre au 1er trimestre 2020, plus d’un tiers de la production de crédit étaient des renégociations de crédits ». Cette analyse de la situation de 2020 est hautement éclairante dès lors qu’on s’intéresse à la situation de cette année : « Cette année, le mois de janvier a été relativement moins dynamique notamment en raison d'un assagissement du marché immobilier en fin d’année, de la prudence accrue des banques, mais aussi de l’attentisme des emprunteurs lié au contexte économique et sanitaire. Et même s’il reste des opportunités pour renégocier son crédit dans le contexte de taux bas, la part des rachats est désormais deux fois moins importante qu’il y a un an » (Sandrine Allonier, directrice des études Vousfinancer).