A Paris, les studios et appartements de petite surface ont vu leur loyer reculer de près de 2% dernièrement en raison de la crise de Covid-19, faute de demande : le confinement a poussé de nombreux locataires à mettre fin à leur bail afin de travailler à distance. Quelles implications et quelles conséquences ?
Ausmeister analyse pour vous la baisse du marché locatif parisien sur les petites surfaces afin de vous livrer un bilan de la situation en ce début d’année 2021.
- Les causes et les conséquences de la baisse
Payer un loyer moyen d’environ 867 euros pour un studio en étant étudiant, alors même que l’enseignement à distance est pratiqué, voilà qui paraît bien inutile. C’est pour cette raison qu’un grand nombre de locataires mettent fin à leur bail afin d’éviter des dépenses fortuites et bien trop importantes par rapport au marché parisien. En conséquence de quoi, pour une annonce locative de studio, un propriétaire ne reçoit en moyenne que deux offres contre trois début 2020. En raison de la baisse de la demande, les propriétaires n’ont d’autre choix que de baisser les loyers de leurs biens : la baisse est alors générale et particulièrement importante dans les quartiers les plus touristiques de la capitale (de -4% à - 5% dans les 2e, 3e, 6e et 7e). Certains arrondissements sont néanmoins épargnés par cette baisse : on pense alors aux 13e, 19e et 20e arrondissements.
- La hausse des locations meublées et le retour au marché traditionnel
Si on observe les statistiques, les locations de meublés à Paris sont bien plus attractives en ce début d’année 2021, si on compare avec le début d’année dernière : la part des meublés à Paris avoisine les 75% cette année contre 70% en janvier 2020. Même constat dans l’ensemble de l’Ile de France avec 58% aujourd’hui contre 49% en janvier 2020. On explique cette hausse par la peur que procure l’instabilité de revenus des locations à courte durée (type Airbnb) : certains propriétaire décident même de revenir au marché traditionnel et de mettre en vente leur bien.